Science-Fiction

Vaisseaux spatiaux, course à l’espace, nouvelles technologies, uchronie, dystopie, post-apo… : vers l’infini et au-delà.

Soleil Vert (Make Room! Make Room!) & Soleil Vert (Soylent Green)

Soleil Vert (Make Room! Make Room!) & Soleil Vert (Soylent Green)

Harry Harrison
& Richard Fleischer

Nous sommes bien proches de 2022. Et, justement, peut-être est-il temps d’ouvrir les yeux sur notre avenir.
Je crois que si je devais tenter de vous convaincre de lire et de voir les deux oeuvres du jour, c’est peut-être une des catchlines que j’utiliserais. Mes professeurs et autres maîtres de conférence de la faculté se moqueraient bien d’une approche aussi pauvre mais qu’importe, leurs esprits étriqués ne liront jamais ces lignes.

Pour fêter l’énième résurrection de la Faquinade, il fallait bien marquer le coup et s’attaquer à un gros morceau, histoire d’essayer de s’auto-convaincre qu’on est toujours dans le coup. Un peu comme ces jeunes vieux qui essaient de se persuader qu’ils sont toujours jeunes et se niquent un genou en sautant d’un trottoir. Un naufrage, la vieillesse, j’vous jure.

Nous revoilà donc avec l’envie de recoller les morceaux d’un ensemble si complexe qu’il a dépassé son cadre initial de façon tellement spectaculaire qu’on ne saurait aujourd’hui, sauf à s’y méprendre, trouver 3 personnes dans la rue qui soient du même avis sur le propos.

La question est donc : quel est le mien ? Eh oui, au final, ici bas, il n’y a qu’un seul avis qui compte, celui de los Faquinos Niños.

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Nouveaux Millénaires : jamais nom de collection n’aura mieux collé. #JoyeuxSiècle !

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Y F’rait beau voir – Chroniques des Nouveaux Mondes

Chroniques des Nouveaux Mondes

Jean-Marc Ligny

Des Chroniques de la Lune Noire aux Chroniques des Raven, les dieux savent que les littératures de l’imaginaire sont remplies d’une volonté chronicatrice – je suis sûr que ça se dit – parfois jusqu’à l’encombrement. Bien souvent, d’ailleurs, force est d’admettre que la plupart de ces chroniques ont pour cadre un univers qu’on pourrait qualifier de fantasy.

Sur le ouèbe aussi, on peut voir que cette sur-abondance de « chroniques » à tous les coins de clic est sans limite. Les Chroniques de Mi (blog), les Chroniques de Bi (vlog), Chroniques « à-peu-près-exactes » de Si (actu), Chroniques d’un Boui (politique)… tout se chronique partout et par tous. Il m’arrive également de parler de chroniques pour mes papiers digitaux.

Pourtant on oublie souvent que, comme pour toute chose, il existe certains esprits taquins qui aiment prendre à rebrousse poil les lies lieux communs pour mieux les réinventer. Et c’est exactement le cas aujourd’hui avec ces Chroniques des Nouveaux Mondes signées de l’infatigable Jean-Marc Ligny, dont nous avions déjà découvert la version remaniée d’Inner City lors de notre escapade cyberpunk.

Un beau triptyque bien bleu comme le fond de tes yeux… wouhou ♪♫

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Les Chants de la Terre Lointaine (Songs of a distant Earth)

Les Chants de la Terre Lointaine (Songs of a distant Earth)

Arthur C. Clarke

Le Maître du Haut ChâteauL’Echo du Grand ChantRécital pour les Hautes Sphères… Les Chants de la Terre lointaine. J’ai l’impression qu’une belle boucle est en train de se dessiner, celle des titres qui claquent comme un bon pâté de lapin sur une tartine de pain d’orge. A l’heure où l’on se bat à tous les niveaux de la société auxquels il reste un semblant de lien contre les amalgames et les procès d’apparence, où l’on éduque et invite à la réflexion et à se faire une idée soi-même, force est de constater que j’en reste toujours aux apparences premières : pourquoi je lis un livre ? Soit parce que je sais que son sujet m’intéresse, soit parce que sa couverture ou son titre envoie des ca’huètes de l’espace.

Bon et aussi parce que, bien souvent, le texte et l’auteur cachent derrière le titre, un propos à la hauteur des attentes. Philip K. Dick, David Gemmell, Lionel Davoust ou encore Arthur C. Clarke sont de ceux-là.

Il faut dire que ce qui a tendance à me donner du grain à moudre, au moins de faire vibrer ma corde sensible et qui fait qu’immédiatement je prête à un oeil plus attentif, c’est bien quand un certain talent d’écriture poétique pointe à travers un titre. Et que ce soit dans la langue de Theresa May – Songs of a distant Earth – ou dans celle de Jean-Jacques Bourdin, j’en reste pantois tant les promesses prétendument renfermées semble énormes.

Bon, spoil, elles le sont.

Ca fait un beau quatuor, quand même.

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Le Volcryn (Nightflyers)

Le Volcryn (Nightflyers)
suivi par Nightflyers (Nightflyers) et Event Horizon : le vaisseau de l’au-delà (Event Horizon)

George R. R. Martin

Robert Collector / Paul W.S. Anderson

On m’a souvent demandé pourquoi je ne parlais pas plus d’auteurs très populaires sur ce site. Parfois, même, on me l’a reproché. On me l’a même conseillé afin d’attirer plus de trafic et déchaîner les passions. Bon, je ne vous cache pas que je n’ai pris en compte ni les uns, ni les autres ; après tout je reste un faquin.

Par contre dans mes billets Y F’rait beau voir, j’ai essayé d’aborder des oeuvres plus populaires en les présentant rapidement, notamment avec J.K. Rowling et J.R.R. Tolkien. Mais il en manque, le public exigeant n’est jamais repu, il en veut toujours plus à se mettre sous la dent. Où sont les Asimov ? Où sont les Pratchett ? Où sont les Bernard Henri Levy ?

J’ai plusieurs raisons à cela. Déjà que, si je n’en parle pas, c’est probablement que je n’ai rien à en dire : soit que tout ait été déjà dit ailleurs (et probablement en mieux que ce que je pourrais faire), soit parce que je ne les ai pas lus, ces fameux auteurs [coucou Terry]. Alors si, quand !, je m’attaque à l’un d’entre eux, puisque ça finira par arriver éventuellement [cet anglicisme n’est pas heureux, mais il me plait], j’essaierai de le faire de façon intelligente, pour sortir des lieux communs et des textes rabattus dans tous les sens. Encore une fois, il y a la section Y F’rait beau voir pour cela.

Et aujourd’hui, ce jour est arrivé pour l’ami George Ronald Raymond Reuel Richard Martin. Vous le connaissez pour sa saga fleuve au lent cours et son adaptation à l’écran ? Je vous invite à le découvrir pour une autre de ses oeuvres, beaucoup plus courte mais encore adaptée à l’écran.

Un petit ouvrage qui pulse une écriture qu'on ne qualifierait pas de sensationnelle mais de bigrement efficace !

Un petit ouvrage qui pulse une écriture qu’on ne qualifierait pas de sensationnelle mais de bigrement efficace !

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News 22 / 27.9.16 & Les Océans du Ciel

Hugh,

Ici Vil. Vous l’aurez remarqué, je n’ai pas posté beaucoup ici bas. Pis ! C’est même la troisième news consécutive qui apparaît ici sans la moindre publication littéraire et, croyez-moi, j’en suis peu fier.

Mais, bien entendu, comme toute chose sur cette bonne vieille Terra, tout s’explique. La cause principale de mon activité est duale : je traverse une période d’intense fatigue et je n’ai pas beaucoup le temps de lire. Vous me direz fort justement que ces deux causes sont probablement intimement liées et vous n’aurez pas tort du tout.

La première vient du fait que, certains s’en souviennent, j’ai redéménagé dans ma Bourgogne natale pour aller y exercer un emploi qui me plait tout particulièrement. Mais, ce que certains ne savent pas – sauf ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux – c’est ce dont boulot relève : vendeur de jeux de plateau, de rôle, de figurines, de cartes, et de grandeur-nature, j’ouvre bientôt une boutique de jeu spécialisé sur Dijon.

Elle est belle notre identité visuelle, encore une fois travaillée par l'excellent Gaths Design, déjà responsable de celle de La Faquinade.

Elle est belle notre identité visuelle, encore une fois travaillée par l’excellent Gaths Design, déjà responsable de celle de La Faquinade.

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