Francis Valéry

Les Robots

Les Robots

La Maison d’Ailleurs

Depuis pas mal de temps déjà, ceux qui parmi vous, habiles lecteurs, suivent régulièrement mes billevesées savent mon amour pour les projets éditoriaux qui proposent une réflexion de fond, si possible d’une manière nouvelle et audacieuse. Le plus souvent possible, j’essaie de vous présenter ici des essais répondant à ces critères et permettant de découvrir des aspects encore inexplorés ou sous-exploités des cultures de l’imaginaire, dont nous nous faisons une joie de parler en ces lieux.

Avec les Collections de la Maison d’Ailleurs, chez Actu Sf, on me fera remarquer que parler d’aspects inexplorés ou sous-exploités des cultures de l’imaginaire n’est pas tout à fait la terminologie la plus adaptée à leurs publications. Entre Le Post-ApocalyptiqueLes Super-HérosStar Wars, un monde en expansionDe H.P. Lovecraft  à J.R.R. Tolkien, il faut bien avouer que les thématiques sont chaque fois… bien populaires et omniprésentes sur la toile et ailleurs. Ce qui est normal puisque chacun des fascicules de cette collection est tiré d’une exposition dans les locaux du musée.

Non, ce qui est intéressant et surprenant, c’est la volonté de toute l’équipe du musée d’aborder ces thèmes archi-célèbres d’une manière fraîche, nouvelle et souvent inattendue. Comme le fait de découvrir Star Wars au travers de ses produits dérivés ou la Terre du Milieu au travers de gigantesques dioramas Lego. On peut vous garantir que Les Robots ne propose pas une approche commune du thème.

Les robots dans les cultures de l'imaginaire, comme reflet de l'homme moderne dans sa société. Non mais rouge, c'est une bonne couleur, du coup.

Les robots dans les cultures de l’imaginaire, comme reflet de l’homme moderne dans sa société. Non mais rouge, c’est une bonne couleur, du coup.

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Un rêve mandarine

Un rêve mandarine

Francis Valéry

Pour l’ambiance, cliquez ici.

Un rêve mandarine est une des plus belles choses que la littérature en langue française m’ait apportée. J’ai rarement ressenti ce besoin. Rarement à ce niveau là, du moins. Ni cette envie.

Bon, après cette entrée en matière des plus inhabituelles, je vais tenter de me ressaisir, parce que cela risque d’être compliqué de livrer un article si je reste dans cet état là. Du coup je fais contrepoids, là, direct : Un rêve mandarine n’est pas un chef d’oeuvre littéraire. Tout au plus un excellent recueil. Parce que c’est bien de ça dont il s’agit. Un recueil.

Mais un recueil avec un titre un peu niais. De prime abord. Et puis… Et puis bordel, c’est probablement dû à des sensibilités qui me sont proches, des thématiques dans lesquelles je trouve mes repères rapidement et qui me font tourner en rond dans un cocon duveteux de contentement et d’aisance figurative.

Et… Bon. Un rêve mandarine est une des plus belles choses qu’un conte en langue française m’ait faite découvrir. Disons que comme ça, ça devrait passer.

Un Rêve de Mandarine, Tangerine Dream, dans un environnement qui lui sied bien.

Un Rêve de Mandarine, Tangerine Dream, dans un environnement qui lui sied bien.

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Star Wars, un monde en expansion & De H.P. Lovecraft à J.R.R. Tolkien

Star Wars, un monde en expansion & De H.P. Lovecraft  à J.R.R. Tolkien

La Maison d’Ailleurs

La Maison d’Ailleurs est de retour. En tout cas sur la Faquinade, parce que ça fait un bail que les tomes 2 et 3 des Collections de la Maison d’Ailleurs, co-éditées avec Actu SF, sont dans les rayons des librairies. Mais le Faquin que je suis avait un peu oublié qu’il les avait dans un coin. Alors on se relance dedans, petit à petit, histoire de faire les choses bien.

Première chose, comme on avait déjà longtemps discouru sur l’édition et la forme de ces petits livres pour les deux premiers tomes de la collection – j’ai nommé Le Post-Apocalyptique et Les Super-Héros -, on ne va pas se replonger dedans. Après le bleu cyan et le rose, on a du jaune et du vert, l’intérieur est toujours aussi formidablement bien illustré et le prix est toujours attractif au vu de la qualité des ouvrages qui, s’ils sont évidemment courts (c’est le format qui veut ça après tout), ne manquent pas d’aborder des sujets parmi les plus sérieux et d’ouvrir la voie à d’autres.

Et comme à la Maison d’Ailleurs, ils sont gravement cools, leur retour après ces deux premiers tomes s’est effectué avec des gros morceaux : du Star Wars au programme et Lovecraft et Tolkien. C’est dire ! Allez c’est parti :

« Tiiiin tintintin tintintintintintin tintintintintintin tintintin tintintiiiiiiiin
TIN TIN TIN TIIIIIIN ! TIIIIIIN ! tintintintin TIN tintintintin TIN tin-tin-tin-tin !
« 

On finit par le côté nostalgie, avec la BO du film de Ralph Bakshi et le Retour du Jedi raconté par Dominique Paturel. Ouais, c'est toujours plaisant.

On commence par le côté nostalgie, avec la BO du film de Ralph Bakshi et Le Retour du Jedi raconté par Dominique Paturel. Ouais, c’est toujours plaisant.

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Les Super-héros

Les Super-Héros

La Maison d’Ailleurs

Me voilà donc à vous présenter un nouvel essai prenant place dans La Rentrée des Cartables (facebook) après Jouer avec l’histoire, Le Post Apocalyptique et Cyberpunk – 1988, nous revoilà avec un petit ouvrage co-édité sur la thématique du Post-Apocalyptique et au titre éponyme. N’hésitez pas, vous aussi, à participer à cet événement qui vous permettra de remporter un ouvrage (vous choisirez parmi trois) après un tirage au sort à la soviétique égalitaire et équitable.

Et si ce premier paragraphe ressemble exactement au premier paragraphe de l’article concernant Le Post-Apocalyptique voyez-y une expression flagrante de mon inénarrable fainéantise. En parlant de ça, vous n’êtes pas sans savoir que mon article de samedi a été squizzé et que celui du mardi parait aujourd’hui mercredi. Pour samedi, c’est simplement que Les Intergalactiques m’ont occupé plus que prévu et pour hier, veuillez je vous prie blâmer le changement d’heure qui m’a imposé un changement de date. J’ai en effet mentalement reculé d’une journée, la faute à la fatigue, toussa. Si vous ne me croyez pas, et bien sachez jeunes gens que vous faites bien, car je mens sur ce point comme je respire mais comme je dois continuer à respirer pour terminer cet article, vous ne m’en voudrez pas de continuer à mentir.

Je m’en vais donc vous présenter rapidement cet ouvrage sur le post-apo les super-héros, après avoir très brillamment rempli l’introduction avec du vent. Et vous verrez, tout le reste va être pareil.

Comme vous pouvez le voir ici, ma fainéantise initiale se justifie malgré tout par une profonde similitude dans les ouvrages. Mais cela donne une identité visuelle à la collection et c'est très bien. Et si j'en reparle, c'est justement qu'elle le mérite !

Comme vous pouvez le voir ici, ma fainéantise initiale se justifie malgré tout par une profonde similitude dans les ouvrages. Mais cela donne une identité visuelle à la collection et c’est très bien. Et si j’en reparle, c’est justement qu’elle le mérite !

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Le Post-Apocalyptique

Le Post-Apocalyptique

La Maison D’ailleurs

Me voilà donc à vous présenter un nouvel essai prenant place dans La Rentrée des Cartables (facebook) après Jouer avec l’histoire et Cyberpunk – 1988, nous revoilà avec un petit ouvrage co-édité sur la thématique du Post-Apocalyptique et au titre éponyme. N’hésitez pas, vous aussi, à participer à cet événement qui vous permettra de remporter un ouvrage (vous choisirez parmi trois) après un tirage au sort à la soviétique égalitaire et équitable.

Le post-apocalyptique donc, aka post-apo, est un genre très en vogue depuis quelques années, notamment avec la mode du zombie qui a déferlé pendant plusieurs années sur nos douces antennes et dans les salles – hum – obscures. Les 28 jours plus tard, 28 semaines plus tard et consorts nous ont avec brio remis les pieds en plein dans le post-apo. Pourtant, c’est vieux comme Crésus, ce genre du post-apo, et c’est même riche comme Hérode. A moins que ce ne soit l’inverse.

Et puis comme c’est quelque chose qui pointe largement plus que le bout de son nez dans nos littératures de l’imaginaire (cf ici même, par exemple à la nouvelle de M. Z. BradleyLa Vague Montante), il m’est apparu comme un devoir suprême de vous faire découvrir cet ouvrage ! Ca me permettra de me plonger dans le bain pour Gueule de Truie de Justine NiogretUn Eclat de Give d’Estelle Faye et tuti quanti.

Donc, mettez vous en condition : imaginez un opticien atoll tranquille, vous sirotez votre lait de goyave sur une plage paradisiaque et BOUM, le monde bascule, vous vous retrouvez avec votre slip et votre couteau papaye prêt à affronter ce nouveau monde.

Comme quoi c'est pas forcément la taille qui compte, hein.

Comme quoi c’est pas forcément la taille qui compte, hein.

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