Roman d’Aventure

Nam-Bok

Nam-Bok (d’après la nouvelle de Jack London)

Thierry Martin

Il faut bien le dire, je n’avais aucune idée d’avec quoi commencer cette nouvelle rubrique de la Faquinade. Ce n’est pas évident de franchir un nouveau pas et de prendre un tel risque à quelques jours d’un autre événement majeur dans la vie de La Faquinade, à savoir le Colloque du Héros. Mais il faut parfois savoir prendre une grande respiration puis faire le vide, pour prendre la décision la plus adaptée.

Et, la décision la plus adaptée, c’était bien de rebondir sur l’un des auteurs sur lequel je suis revenu une paire de fois, même si je n’ai jamais trop présenté de ses oeuvres. Mais son écriture et la conscience populaire qu’on peut avoir de celle-ci ont tant traversé les âges qu’on ne peut que se réjouir de voir fleurir des adaptations de ses travaux.

Il s’agit, vous l’aurez de toute façon remarqué, de Jack London, le grand poète du Nord et de l’aventure humaine, que je n’ai jamais, à proprement parler, chroniqué ici. Tout juste paraphrasé dans deux Carnets (L’orLe Fils du Loup). Et, une fois encore, comme Les Chants de la Terre lointaine d’Arthur C. Clarke proposé il y a quinze jours, ce texte nous sera utile dans notre questionnement actuel de société.

London et le Nord, c’est aussi une histoire de bêtes, et de bateaux.

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Y F’rait Beau Voir – Le Capitaine Alatriste

Les Aventures du Capitaine Alatriste 1 – Le Capitaine Alatriste

Arturo Pérez-Reverte

Arthuro Pérez-Reverte est un génie. Et quand je dis ça je pèse mes mots. Et quand je dis ça, je le pense. Paf. Comme ça, je vous lâche ça comme un pavé dans la marre. Plouf.

C’est vrai ça, hein, pourquoi faire des chichis, des chachas, quand on peut, cash, s’envoyer en l’air dès le début de l’article en se disant les choses, sereinement. Hein ? Dis-le moi toi ! Non pas toi ! L’autre derrière là, qui se cache sous sa capuche… Bref !

Cela fait un bail que je n’avais pas fait d’Y F’rait Beau Voir sur mes premières amoures : sur les sept derniers articles de cette catégorie, un seul d’entre eux était un roman historique pur, L’Or de Blaise Cendrars. Eh oui, ça date de juillet.

Alors, on y retourne avec le premier tome des Aventures du Capitaine Alatriste.

Tellement de justesse, de classe et d'histoire dans une série de roman... Points a enfin trouvé à l'illustrer à sa juste valeur !

Tellement de justesse, de classe et d’histoire dans une série de roman… Points a enfin trouvé à l’illustrer à sa juste valeur !

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Y F’rait Beau VOir – L’Or

L’Or

Blaise Cendrars

L’or est un élément chimique de symbole Au (du latin aurum) et de numéro atomique 79. Il s’agit d’un métal précieux très recherché et apprécié sous forme de parures ou de pièces de monnaie depuis l’aube des temps historiques. Ce métal au naturel se présente sous forme de pépites, qui peuvent avoir été réduites en poudre ou en paillettes, par érosion mécanique. Les diverses formes de sa répartition à l’état natif sont le filon, l’inclusion dans les roches ultrabasiques, les dépôts alluvionnaires résultant de l’érosion fluviale des roches mères.

Voilà, merci bonsoir, emballé c’est pesé, ite soupa est. Vous n’aimez pas la soupe ? Bon, alors vous pouvez rester un peu qu’on discute de ce qui nous rassemble aujourd’hui.

Pour finir ce court mois de juillet – court en termes de publications sur La Faquinade, on se comprend -, je déterre la section Y F’rait Beau Voir, lancée en janvier et qui vous présente chaque mois, de façon succincte, un ouvrage à lire ou relire. Et dans celui du mois, on va en profiter pour lancer une thématique qui va nous suivre un petit bout de temps, de même que préfigurer un nouveau format d’articles qui arrivera dès le mois prochain.

On est donc parti sur un chouette roman, un poil ancien, mais toujours aussi bon. Et puis, grâce à Wikipedia, vous aurez appris quelques caractéristiques de ce précieux métal.

Un ouvrage qui a vécu, a probablement voyagé et essuyé de beaux aléas. A l'image de son héros, et de son auteur. Mais ça, je le dis plu bas.

Un ouvrage qui a vécu, a probablement voyagé et essuyé de beaux aléas. A l’image de son héros, et de son auteur. Mais ça, je le dis plus bas.

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La Dernière Aventure de Long John Silver

La Dernière Aventure de Long John Silver (L’ultima Aventura del pirata Long John Silver)

Björn Larsson

Bon, pour tout vous dire, je pensais pouvoir enchaîner avec Octogônes, les Intergalactiques, la vie, le boulot, le bénévolat et ce blog de façon tout à fait naturelle, d’autant que la semaine dernière était une semaine de congé pour ma part, la première depuis… ho wait! plus de 8 mois en fait. Et pour être tout à fait honnête, l’attrait de MII:TW a été beaucoup plus fort que celui de WP. J’ai donc profité de cette semaine pour recharger les batteries comme un accu – lé! – et lire des tonnes de trucs et décider de GRANDES choses pour l’avenir de ce blog, mais je ne vais pas vous en parler maintenant.

Parce que maintenant on a un sujet sérieux : « Maman, faut qu’on parle ! » – Wesh tactac tavu sisi – la, on ne déconne plus. On revient sur l’un des gros articles de ces dernières semaines sur la Faquinade : Long John Silver – La relation véridique et mouvementée de ma vie et de mes aventures d’homme libre, de gentilhomme de fortune et d’ennemi de l’humanité – Dieux que j’aime ce titre qui comble l’air de rien mon manque d’inspi – de l’inénarrable Björn Larsson. J’en ai dit presque tout ce que j’avais à en dire. Presque.

Et la parution du MYSTERIEUX CHAPITRE PERDU – comprendre : supprimé pour l’édition originelle – nous offre bien plus que l’occasion de rattraper ce retard. Et je vous conseille de lire cet article sur le dernier album d’AlestormSunset on the Golden Age et notamment sur leur merveilleuse reprise de Hangover de Taio Cruz.

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La B.A.S.E. : Brevet d’Aptitude au Service d’Equipage. Trois lectures qui vous donneront tout ce qu’il vous faudra pour être un bon moussaillon.

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Long John Silver

Long John Silver – La relation véridique et mouvementée de ma vie et de mes aventures d’homme libre, de gentilhomme de fortune et d’ennemi de l’humanité.

Björn Larsson

Pour commencer cette chronique je m’apprête à vous conseiller deux choses : la première est de bien relire L’Île au Trésor de Robert Louis Stevenson – qui avait une moustache remarquable, il faut bien le noter – et la seconde est de bien relire le tire de Long John Silver – La relation véridique et mouvementée de ma vie et de mes aventures d’homme libre, de gentilhomme de fortune et d’ennemi de l’humanité. Pour des raisons évidentes de praticité, nous parlerons, comme pour Brûlons tous ces Punks pour l’Amour des Elfes (aka Btcppade), par abréviation ; LJS-LrVemdmVedmAHldGdFeEdE. Oui, non, je vois c’que vous voulez dire.

Comme je l’ai déjà mentionné, j’ai pour objectif d’arriver, après les fêtes de fin d’année probablement, à sortir des articles de réflexion autour d’un thème central, que ce soient le traitement des topoi d’assassin et de ligue d’assassins dans la fantasy, de gravité dans la sf ou encore, comme c’est le cas ici, de pirates dans le roman d’aventure. Et on a du boulot…

D’ailleurs, avant de commencer, précisons une chose : quand j’avais fait le billet sur La Confrérie des Chasseurs de Livres de Raphaël Jérusalmy, les catégories « romans d’aventures » et « roman historiques » étaient séparées mais je me suis peu à peu rendu compte qu’au final, ces deux catégories se recoupaient quasiment invariablement. C’est pourquoi je les ai regroupées. Dans le livre de Jérusalmy, Villon et ses camarades s’inscrivent dans un contexte historique précis et détaillé mais il peut, à l’instar de Bilbo, également prononcer ces paroles : « I’m going on an adventure ! » puisqu’il traverse fort justement la moitié du monde connu de l’époque.

Et dans notre cas présent, cela ne va absolument pas différer !

La B.A.S.E. : Brevet d'Aptitude au Service d'Equipage. Trois lectures qui vous donnerons tout ce qu'il vous faudra pour être un bon moussaillon.

La B.A.S.E. : Brevet d’Aptitude au Service d’Equipage. Trois lectures qui vous donneront tout ce qu’il vous faudra pour être un bon moussaillon.

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