1984 (Nineteen Eighty-Four)
George Orwell
A lire sur ça.
Il y a quelques années, quand j’étais au collège, j’avais une prof d’histoire, Mademoiselle Barbier, qui confortait, encore et encore, cours après cours, ma passion pour l’histoire. Mais elle me glissait de temps à autre des petites références à des bouquins à lire. J’avais déjà dévoré tout (littéralement) Tolkien mais j’ai encore découvert, par le truchement d’une tante aussi, Le Royaume de Tobin de Lynn Fellewing, Les Aventuriers de la mer et L’Assassin Royal de Robin Hobb, et plein d’autres…
Mais j’avais aussi, et j’en parlais dans l’article sur Le Feu de Barbusse, la chance d’avoir une prof de français merveilleuse, Madame Dupâquier, qui m’avait fait étudier en classe Dino Buzzati, un peu d’Arthur C. Clarke et de Heinlein et surtout George Orwell.
Pour coller au programme d’histoire sur la deuxième guerre mondiale, on s’était tapé une masse d’uchronies et de dystopies comme Pauvre petit garçon ! (dans Le K) de Buzzati ou encore La Ferme des Animaux d’Orwell. Et elles voyaient bien que j’adorais, les bougresses.
Et c’est pourquoi elles sont venues m’annoncer, un jour, qu’il fallait que je lise un certain bouquin, qui sonnait comme une année de quand je n’étais pas né. Paraissait même que ça me plairait. Et paf, le meilleur livre de tous les temps.
Si je m’y attendais.