Le Marteau de Dieu (The Hammer of God)
Arthur C. Clarke
Ces temps-ci, vous l’aurez remarqué, je suis dans le genre monomaniaque. On pourrait résumer de cette façon le quotidien du Faquin :
Gnagnagna cyberpunk gnagnagna faut qu’ça pète gnagnagna techno-futurs de merde gnagnagna l’espoir en sf c’est quoi au fond ? gnagnagna putain de fuite en avant gnagnagna tu bandes mou gnagnagna j’ai plus d’chips.
Bref, c’est pas la joie tous les jours. Mais, après avoir terminé mon petit scénario autoconvictionnel sur les Trois âges du cyberpunk (avec Neuromancien, Inner City & La Voix brisée de Madharva), je me disais qu’il était temps de passer à autre chose. Et de revenir, chemin faisant, à de vieilles amours faquines qu’il m’était déjà arrivé d’aborder dans ces lignes. Mais comme le Prix Exégète arrive, je ne voulais pas perdre la main sur la science-fiction.
Alors je me suis dit que l’idéal, dans ces cas-là, c’était d’aller arpenter un vieux J’ai Lu Imaginaire. Et alors, bim bam boum !, que n’ai-je pas vu ? Un petit Arthur C. Clarke qui me faisait les yeux doux, bien fin et complètement dans le thème sur lequel je travaillais alors : à savoir la mise sur pied du plan de la table ronde que je modérais aux Intergalactiques de Lyon : « Big Brother is adapting you« – Quand les utopies virent au cauchemar (si si, regardez, je suis en bas, là). Parce que Monsieur Clarke, c’est avant tout un grand bonhomme de l’anticipation, de l’utopie et aussi du regard critique.
Et bien, les p’tits gars, autant vous dire que je n’ai pas été déçu.