Des contre-cultures épiques contemporaines #1

Ou comment assimiler le romantisme anarchiste.

Vil Faquin

Avant de commencer, quelques précisions. Cet article a été écrit il y a quelques mois déjà (ça se compte même en années) pour entrer dans un projet éditorial porté par nos amis de chez Les Moutons Electriques, qui n'a malheureusement pas vu le jour. Il va sans dire que l'article s'inscrit dans une temporalité terminée mais il m'a semblé intéressant de vous le proposer aujourd'hui en cela que son propos reste, je l'espère, quelque peu pertinent. Brut, non retouché, cet essai de réflexion socio-culturelle ne prétend à rien. De par sa longueur il paraîtra en trois parties, tous les deux jours. Bonne lecture.

Introduction

2016 fut une rude année en France. D’accord l’année n’est pas encore terminée à l’heure où paraîtront ces lignes, mais quand même je pense qu’on peut se prononcer sans trop de peine. Après avoir fini l’année 2015, nous nous sommes réveillés, la gueule enfarinée, en espérant que cette année, enfin, nous pourrions aller de l’avant. Et le printemps est arrivé. Or on sait tous ce que les printemps font. La sève remonte le long des tiges des plantes endolories par un hiver gris, heureuses de sortir de leurs langueurs en sentant la douce caresse des rayons du Soleil sur leurs fibres. Il en va bien évidemment de même de nous autres, mammifères : les marmottes se réveillent, les ours sortent d’hibernations, les peuples envahissent les rues.

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Récemment, dans le monde arabe, les printemps ont amené un vent de révolte contre les pouvoirs en place. On les a appelés très justement les Printemps Arabes, avec de jolies majuscules, pour les classer parmi ces trucs intéressants dont on n’a parlé que quelques temps dans les journaux, à l’époque où on se demandait s’ils affecteraient nos exportations et nos ventes d’armements à l’étranger. Alors on a laissé pisser.

Et puis, arrive 2016 et son printemps. Exit (ou presque) les terroristes qui avaient ouvert en fanfare l’année 2015 et bonjour la rentrée des politiques. C’est ainsi qu’un projet de loi, appelé rapidement Loi Travail, voit le jour, soutenu par les organismes représentatifs des dominants (gouvernement, MEDEF) et déclenche une opposition vive comme il n’a pas été vu en France depuis près de quinze ans.

Des milliers de personnes dans les rues, puis des dizaines de milliers, puis quelques centaines de milliers aux plus grandes heures d’un mouvement social trans-classes et trans-orientations politiques sans précédent récent dans le pays. Très vite, des bloci sont organisés ici et là, des raffineries sont occupées, des journaux s’aliènent les manifestants, qui représentent alors une large partie de la population. Et c’est partie pour trois semaines de champ lexical orienté dans les médias : on lit et on entend parler de scènes d’anarchies dans les rues, certains évoquent même des possibilités de guerre civile après des répressions policières pointées du doigt par des observateurs internationaux. Une nouvelle dialectique apparaît dans le camp des pro-grèves générales avec l’esthétisation du soulèvement : le riot porn, sorte apologie de l’image de l’émeute ou des actions d’éclat lors d’éventuels affrontements des pages entières y sont dédiées sur les principaux réseaux sociaux…

Quand soudain, la contestation s’installe et s’organise : les insoumis vont passer la Nuit Debout. La bien nommée place de la République, à Paris, se voit envahit de penseurs, de casseurs, de jeunes chamailleurs. On en refuse l’entrée à des personnalités controversées, la structure fédère de plus en plus de monde et gagne en visibilité, ses opposants essaient de plus en plus de techniques d’une honnêteté parfois contestable pour la mettre en porte-à-faux. Et puis, innocemment, Bernard Lavilliers sur Europe 11 donne tribune à un gros mot : « J’ai les mêmes valeurs que lorsque j’avais 18 ans : la justice, l’amour, et une forme de liberté très personnelle que d’autres appellent anarchie. […] Nuit debout se réclame d’une forme d’anarchie. »

Cela ne surprend ni ne laisse sans voix le journaliste. Nuit debout est anarchiste, ou anarchique, et alors ? L’anarchie ça fait vendre, ça remplit les rubriques faits-divers et, même dans les beaux quartiers, tout le monde peut facilement identifier l’idée au travers d’un grand A cerclé, rouge ou noir, tagué sur un mur, une porte, un porche, un volet métallique, une poubelle.

Parfois, même, ça fait rire, comme quand Le Petit Journal nous proposait, à Paris, en marge des élections régionales 2015, une séquence « L’habit ne fait pas le moine » en recueillant les propos d’une petite mamie : « C’est quand les élections régionales ? » demandent-ils. Et la petite dame de leur répondre : « je n’en ai rien à secouer, je suis anarchiste et je voudrais foutre en l’air toute la société capitaliste. »

Mais dans tout ça, dis-moi papa, c’est quoi l’anarchie ? Ca veut dire quoi quand un politique parle d’anarchie dans les rues ? Et puis on en est où, de la fiction et de la réalité ?

Sans aller jusqu’à parler de dystopie, d’uchronie, d’utopie, de dyschronie, soyons fous, il est facile de se rendre compte que les événements du printemps 2016 en France sont porteurs de bien des signes des insurrections fictionnelles que nous avons pu lire, voir et découvrir par tout autre moyen que ce soit jusqu’alors. Pourtant, si, à l’instar de Laurent Aknin, je n’aime pas l’expression « quand la réalité rencontre la fiction », ou vice versa, il faut bien admettre que l’on a cette fois-ci, on ne sait plus trop où se placer.

Comme tout le livre dans lequel il s’inscrit, ce papier essaiera de se pencher un instant sur le cas d’une des contre-cultures contemporaines les plus dévoyées et galvaudées, l’anarchie, afin de tenter de tirer au clair des codes et des lignes de forces qui, peut-être, nous permettrons d’éclairer un peu plus le chemin que nous empruntons.

Entre assimilation et instrumentalisation, romantisme et nostalgie, voyons comment l’Anarchie fictionnelle fait la leçon à la théorie sociale et politique originelle et, au-delà, essayons de jeter un œil par-dessus ces termes galvaudés.

I – De la théorie politique…

Comme d’illustres noms se seront sûrement attaqués à une définition dans les règles de la théorie politique anarchiste, nous n’allons pas y revenir en profondeur. Il convient cependant de rappeler quelques fondamentaux qui ne font jamais de mal à personne.

La thèse anarchiste2 dérive du socialisme mais se différencie de celui-ci en cela qu’elle opte quant à elle pour une suppression pure et simple de l’Etat et milite pour une société mutualiste et fédérative, l’idée clef de l’anarchisme étant un refus de l’autorité comme allant de soi. Le courant touche à l’origine notamment les paysans et les artisans.

Cependant l’ordre, nécessaire à toute cohésion sociale selon les philosophes et théoriciens de l’anarchisme au dix-neuvième siècle – et même plus tard –, n’est certainement pas corollaire d’autorité. Si l’on devait résumer – et simplifier, ce qui est toujours délicat, convenons-en, mais qui est bien utile dans notre cas – la pensée anarchiste nous pourrions le faire de la sorte : le désordre par absence d’autorité n’existe pas, c’est au contraire l’autorité qui encourage le désordre par ses prétentions à vouloir placer des dominants aux rênes du pouvoir, quel qu’il soit. C’est pourquoi il ne faut pas perdre de vue l’optimisme dans le sens commun de l’organisation humaine porté par toutes ces théories : l’ordre s’instaurera de lui-même après l’effondrement de l’Etat et de son autorité car la nature humaine est intelligente et bienveillante, avec la volonté d’œuvrer pour le sens commun.

Nous avons donc là l’un des principes fondateur, fondamental et souvent mal compris de l’Anarchisme : le refus profond de l’Etat et de l’autorité mais suivant les périodes et les mouvements, ces constantes ne sont pas le fruit de raisons chaque fois identiques. Pourquoi cela ? Parce que, pour reprendre la métaphore d’un ami qui l’appliquait, lui, aux rôlistes, il y a autant d’Anarchismes qu’il y a d’anarchistes. Le mouvement anarchiste a en effet connu énormément de sous-branches et autres déclinaisons adoministes ou doministes, réformistes ou révolutionnaires – parmi lesquels mouvements sont à signaler les insurrectionnels et les rémittents.

Cette multitude de possibles anarchistes a contribué à l’image brouillonnante que le mouvement a pu avoir. Mais il n’y a pas que cela. Si certains noms comme Proudhon ou Bakounine sont souvent mentionnés, un autre marque un tournant dans les deux dernières décennies du dix-neuvième siècle dans les positions anarchistes. Un durcissement s’opère et va se traduire par un certain nombre d’attentats. Kropotkine (théoricien russe) appelait alors à une « révolte permanente par la parole, l’écrit, le poignard, le fusil, la dynamite. » Un temps de radicalisation né de beaucoup de frustration et d’exaspération, notamment en France, après l’échec de la révolution de 1848, le putsch de Napoléon III et le gouvernement de Thiers.

C’est donc ce dernier aspect des théories anarchistes qui a marqué durablement les consciences populaires : la violence, le meurtre et le drame humain, les procès nationaux hyper médiatisés pour l’époque…

Et, durablement, donc, l’Anarchisme, théorie politique fondée sur le concept philosophique d’anarchie, est devenu Anarchie. Puis le nom propre est devenu commun ; l’anarchie a envahi, au vingtième siècle, les façons de parler. Ce nom commun au sens péjoratif se présente comme biaisé puisqu’il émet de lui-même un jugement négatif, même sans volonté particulière de la personne qui l’emploit3.

Les insoumis, rebelles, ceux qui se soulèvent, … tous ceux-là sont peu à peu assimilés au terme d’anarchie et ainsi, un terme désignant de multiples convictions et représentations d’icelles devient un fourre-tout incroyable où se côtoient voyous à la petite semaine et théoriciens, philosophes, militants.

C’est donc sur ces deux points précisément que reste l’esprit du quidam que l’on interrogerait sur un trottoir avec des truchements mentaux dignes d’une chaîne d’infotainment : anarchie = violence + chaos. Il n’y a qu’à voir ces tags tout sales sur les murs de nos beaux HLM et ce sale punk qui essaie de racketter Arnold Schwarzenegger dans le premier volet de Terminator. Bref.

C’est là, après ce court déboulé déroulé pseudo historique, que mon approche de la fiction, et notamment de la fiction science-fictionnelle et anticipatrice, sur laquelle nous allons nous attarder tout particulièrement dans ce papier – avec un petit détour par la fiction historique, parce qu’il ne faut pas se laisser abattre -, se révèle être particulièrement matérialiste4. En effet, utiliser ces genres narratifs comme illustration d’un propos de sciences-sociales, c’est ce que Marc Atallah5, directeur de la Maison d’Ailleurs et universitaire suisse, nomme, probablement à juste titre, instrumentalisation : « les sciences sociales [dans la science-fiction] y voient par exemple un miroir réfléchissant les valeurs dominantes d’une époque (dans cette perspective, la science-fiction ne serait qu’un amplificateur de projections fantasmatiques ou un dispositif idéologique métabolisant les tendances sociétales). » Je suis, pour ma part, intimement convaincu que la science-fiction est effectivement un genre en soi, et n’a plus à gagner de prétendus « galons de noblesse » ou à « entrer dans la cours des grands. » Certains, peut-être, en sont encore là, et à écouter les réactionnaires de tous poils, nous ne sommes pas sortis des ronces. C’est pourquoi je prends le parti d’assumer le matérialisme de ces genres narratifs pour servir un propos réflexif a priori détaché de leur sujet d’origine.

II – … aux aspirations fanées

Sans scrupule aucun, je m’apprête donc, sous vos yeux assidus de lecteurs concentrés, à employer une méthode que d’aucuns décrient aujourd’hui : je vais essayer de faire dire à certains éléments de la culture pop, ce que nous y voyons des Anarchies qui font le titre de cet ouvrage.

Le genre qui, sur livre comme sur écran et par ses biais de création, a su le mieux développer une image pop-culturelle de l’anarchisme – à partir de maintenant, peut-être devrions-nous parler d’anarchie ? – est probablement le cyberpunk. Né au milieu des années 1980, ce sous-genre science-fictionnel devait très vite prendre une place considérable dans les mentalités du temps jusqu’à déborder des simples sphères des afficionados de science-fiction et autres littératures de l’imaginaire comme le space opera avait pu le faire avant lui avec Star Wars ou Star Trek.

Les liens entre les tendances anarchistes et la culture cyber sont à observer au sein même de l’émergence de cette dernière : si le style et le talent sont indiscutablement liés à l’individu et à son travail pour améliorer son art, le réseau et la ponctualité sont deux éléments beaucoup plus versatiles. Le réseau joue un rôle important dans la diffusion des textes. Gibson fait partie, après avoir découvert la contre-culture et son échec, d’un mouvement d’écrivains qui se réunissent dans des magazines pour publier ensemble des textes aux motifs et ambitions concomitants. Ensemble, avec notamment Bruce Sterling, chef de file de la mouvance naissante du début des années 1980, ils vont publier jusqu’à ce que l’un d’entre eux se fasse remarquer et popularise leur mouvement, qui sera appelé par Gardner R. Dozois cyberpunk. Un collectif, donc, qui se regroupe pour promouvoir, par le bas, un mouvement littéraire.

Et ensuite ? Le timing. Après l’échec des contre-cultures des années 1970, portées par les Kerouac et les Easy Rider, un vide est laissé dans les mentalités pour la contestation de l’ordre établi et l’émergence de la mouvance cyberpunk, fortement connotée par la question sociale mais, plus largement encore, par des questionnements économico-politiques, interrogeant tous les aspects de la vie semble à point nommée. D’autant que les questions soulevées émergent depuis d’autres mouvements littéraires et culturels – on l’a vu avec les textes de Dick6 ou le cinéma de Scott avec Blade Runner ou Black Rain en 1989, mais c’est aussi le cas avec Vidéodrome de David Cronenberg, dont le vocabulaire hantera la pensée cyberpunk. C’est là que toute une culture tournant autour de thématiques nouvelles se développe et s’empare du mouvement. En mettant le doigt dans la poudrière qu’était l’absence concrète de toute contestation sociale, la pensée cyberpunk emprunte immédiatement le langage d’autres mouvements contestataires et il n’est pas étonnant que le nom de Jack London ait parfois été associé à certaines fulgurances du mouvement.

Bon et le lien avec nos moutons – noirs, pour rester dans la thématique – dans tout ça ? C’est que si les aspirations premières de l’Anarchisme sont bien présences dans la culture cyber, elles ne le sont pas sous la forme espérée. Plutôt qu’un message d’espoir, le mouvement cyber porte en lui un mal être qui se traduit par une crise d’identité, notamment à travers l’omniprésence de la publicité, des gratte-ciels et de la cité imposante et écrasante, des méga-corporations et d’un cosmopolitisme extrêmement oppressant. Toute contestation des prévisions sociales et économiques renverra nécessairement vers une vision pessimiste.

Le cyberpunk va à l’encontre des autres mouvements de la science-fiction anticipatrice utilisant les technologies nouvelles pour tenter d’entre-apercevoir un futur hier fantasmé mais dès lors craint. Exit les rêves technofuturistes où l’ordre mécanique s’est juxtaposé à l’ordre social et welcome le chaos d’un futur noir, incertain, où l’homme n’est qu’une victime de l’autorité technologique et cherche à s’en extraire. C’est d’ailleurs le propos du film Johnny Mnemonic7 de Robert Longo, dans lequel Keanu Reeces – oui, le même acteur qui incarnera Néo dans la trilogie Matrix des ex frères maintenant sœurs Wachowski – rencontre les résistants LoTek – [comprendre low tech – basse technologie] encore une fois, tout un programme de partition sociale – dont l’un des leaders, incarné par Ice-T, a le fameux A cerclé de l’anarchie tatoué entre les deux sourcils. Même si le film de 1995 est un navet indigeste, il donne une vérité de son époque : rébellion, révolte… contrevenir à l’ordre technologique – mais néanmoins social – à venir, c’est faire preuve d’anarchie.

Il y a un cynisme cruel et un désenchantement profond à parcourir le mouvement cyberpunk. Comme si toute la société décrite, décriée, contestée, était finalement venue à bout de l’auteur/du narrateur, qui se serait alors changé en son porte-parole. Les questions d’entropie et de déliquescence sociétales sont omniprésentes mais, par un miracle que je ne m’explique pas, chaque fois qu’une réflexion sur le système de société commence à se construire, elle est aussitôt avortée et tuée dans l’oeuf. Les personnages, véritables incarnations du mouvement, ne cherchent jamais à s’extirper des systèmes. Tout au plus cherchent-ils à survivre. L’entièreté du mouvement cyberpunk est construite autour de cette danse rituelle entre la critique et la résignation.

Ces deux traits – la résistance et la résignation – vont dès lors coller à l’anarchie et, par glissement de vocabulaire, à l’anarchisme et lui font, aujourd’hui encore, une publicité qui, pour malhonnête qu’elle soit, n’en est pas moins corroborée par le souvenir des violences des mouvements politiques anarchistes d’antan.

Suite : Partie 2, Partie 3.


2 Les références et informations théoriques, politiques, sociologiques de cette partie proviennent des trois ouvrages suivants : AMBRIERE M. (dir.), Dictionnaire du XIXème siècle européen, « Anarchie ; Proudhon, Bakounine », Presses Universitaires de France, Mercuès, 2007.JONAS F., Histoire de la sociologie, « Utopie et anarchie », Larousse Références, Evreux, 1991 ; LALANDE A. (dir.), Vocabulaire technique et critique de la philosophie, « Anarchie », Presses Universitaires de France, Mercuès, 2010.

3 Par exemple, dans Marx, une biographie dessinée de Corinne Maier et Anne Simon, chez Dargaud (2013), qui dresse un portrait pertinent mais non dénué d’humour de la vie du philosophe allemand, on voit un Bakounine siégeant à l’Internationale ouvrière tout échevelé, habillé de noir, agressif et n’ayant qu’une seule dent de devant, avec un discours de fait très abrupt. Il n’apparaît que dans une demi-douzaine de cases et ne n’exprime que dans trois d’entre elles. Proudhon lui, simplement mentionné, est considéré comme socialiste avant tout et jamais sous le titre d’anarchiste ou de penseur.

4 C’est-à-dire qu’à la base de toute ma réflexion, je vois des situations réelles, concrètes, une réalité sociale qui détermine notre façon d’appréhender la société.

5 Atallah M, L’art de la science-fiction, « L’art de la science-fiction », Actu SF & La Maison d’Ailleurs, Paris, 2016.

6 William Gibson a réussi avec Neuromancien ce que P.K. Dick n’avait pas réussi avec la plupart de ses ouvrages : faire coïncider la projection littéraire de son oeuvre avec les aspirations et angoisses de son temps. Hé oui, monsieur Dick, c’est ça d’être en avance sur son temps… D’ailleurs ça n’étonnera personne que certaines des plus célèbres adaptations de Dick (Souvenir à vendre avec Total Recall de Verhoeven et Rapport minoritaire avec Minority Report de Spielberg) se trouvent dans la période cyber du cinéma hollywoodien…

7 Adaptation d’une nouvelle éponyme de William Gibson, l’un des deux papas du cyberpunk avec Bruce Sterling, publiée dans le recueil Gravé sur chrome en 1986.

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