Science-Fiction

Pré-lol-gie ou véritable trilogie ? (Episode 3)

Ou pourquoi la prélogie Star Wars déchire.

Méninge Affranchi

Si ce n’est pas déjà fait, pensez bien à lire les épisode 1 et 2 de cette série d’articles.

« Jar Jar Binks, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Jar Jar Binks : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises contre les dents. Jar Jar-Binks »

Vladimir Nabokov (à peu près…plus ou moins… approximativement)

 Sur internet, on ne trouve pas que de la pornographie facile d’accès et des chatons qui affrontent des concombres, nononon. Entre tout ça, l’espace web peut se transformer en d’incroyables lieux d’échange (tels les forums d’antan, mais pas ceux d’Age of Empire) permettant à toutes et à tous de s’exprimer sur d’essentiels sujets. L’un d’eux et pas des moindres étant : Ewoks ou Gungans, qui est le plus moisi ? Et à ce débat d’une profondeur abyssale, je ne participerai pas.

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Il m’en coûte de poser ça là. Mais j’espère ce visuel suffisamment putaclik.

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Pré-lol-gie ou véritable trilogie ? (Episode 2)

Ou pourquoi la prélogie Star Wars déchire.

Méninge Affranchi

Si ce n’est pas déjà fait, pensez bien à lire l’épisode 1 de cette série d’articles.

La première partie de cet article a, semble-t-il, attisé les passions, ce qui est fort réjouissant. Ce qui va suivre va sûrement, espérons-le, faire mieux. Il convient de signaler dans cette introduction que tout ce que je raconte ici est certainement subjectif, et que j’aime la prélogie Star Wars peut-être plus que la trilogie originale et certainement plus que les nouveaux opus.

Rangez vos fourches, j’essaie de lancer un message d’amour et de paix. J’imagine volontiers que tout dépend ce qu’on recherche dans un film, et comment nous l’avons découvert, ce film. Ici je n’essaie pas de dire pourquoi j’aime la prélogie – ce serait aussi inutile que peu pertinent – mais pourquoi je la trouve passionnante. Et si cela invite au débat, eh bah c’est cool.

Bref on reprend.

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La Force, c’est que même en miniature, Natalie reste Natalie.

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Pré-lol-gie ou véritable trilogie ? (Episode I)

Ou pourquoi la prélogie Star Wars déchire.

Méninge Affranchi

Après bien des mois d’absence, le Lemming (c’est moi) tente un come back qui, espérons, sera couvert d’une gloire infinie et voluptueuse. Pour cela on va se pencher sur un sujet déjà mille fois abordé  dans toutes les régions d’internet, et dans bien d’autres ailleurs. Je veux bien sûr parler de La Guerre des Etoiles. Utilisons ce titre français quand nous le pouvons. Il résonne comme le chant d’une madeleine, vestige d’un passé ou l’on pouvait plonger les yeux dans la marre du fond du pré et y voir toutes les merveilles d’un monde imaginé.

Bref, posez ces pilules de MD, vous n’en avez plus besoin pour rêver.

Ceci étant dit, nous n’allons pas revenir sur la trilogie originale qui fait partie de l’inconscient collectif, et qui est souvent un peu surestimée par nos esprits nostalgiques, on ne parlera pas non plus de la nouvelle génération de film estampillée Star Wars, parce que je n’ai rien à dire dessus, et que je les trouve tout à fait dispensables. On va revenir sur la prélogie, sortie entre 1999 et 2005, une prélogie mal-aimée, imparfaite mais sans doute bien plus intéressante que tout ce qui peut toucher à cette saga. Et ce retour se fera en trois parties (bitch). J’ose espérer qu’on pourra apporter un petit peu de neuf dans un sujet pour le moins pas exclusif.

Un conseil cependant : vous pouvez relire mes deux articles Trucages et Effets Spéciaux – Histoire d’une pratique partie 1 et partie 2 histoire de vous replonger dans le bain avant de commencer celui-ci !

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La Force, c’est de pouvoir supporter Jar Jar.

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Blade Runner 2049 – Ce qu’il faut en attendre

Blade Runner 2049 – Ce qu’il faut en attendre

Denis Villeneuve,
Luke Scott, Shin’ichirō Watanabe

Une fois n’est pas coutume, je vais parler d’un film qui n’est pas encore sorti, divaguer sur un matériau qui n’existe pas encore pour nous autres simples mortels. En effet, à l’heure où j’écris ces lignes Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve sort demain.

Bien que les phrases précédentes semblent être issues du bon sens, elles ne sont pas pour autant correctes. Car si le film de Denis VIlleneuve n’est pas encore sorti, nous ne sommes pas pour autant sans matériau à analyser. Je ne parle bien évidemment pas des bandes-annonce et autres teasers, mais bien des trois courts métrages commandés par le réalisateur pour faire le lien entre le Blade Runner de Ridley Scott, adapté du roman de Philip K. Dick Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (voir), qui se passe en 2019, et le sien, dont l’intrigue est située en 2049 (personne n’aurait deviné).

Avant même sa sortie, BR49, de son petit nom de code, nous propose déjà de l’analyser lui, ses personnages, ses idées et ses arcs narratifs, à l’aulne du travail d’autres personnes. Un travail dont on ne peut qu’imaginer qu’il s’est fait en étroite collaboration avec Ridley Scott (qui détient la licence d’exploitation et est à la manœuvre avec sa société Scott Free Productions) et avec les équipes de scénariste, tant tout est imbriqué dans tout.

Bref, nous sommes là pour discuter de Blade Runner 2036: Nexus Dawn, de Blade Runner 2048: Nowhere to Run et enfin de Blade Runner 2022: Black Out. Les deux premiers sont l’oeuvre de Luke Scott, fils de Ridley, et le troisième est un animé signé Shin’ichirō Watanabe.

Bon, c’est parti.

[pour information : les paragraphes ci-dessous sont des copies de billets sortis en même temps que les courts-métrages et l'article lui-même ne constitue pas un ensemble écrit en une seule fois]
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Celui qui dit qu’on ne retrouve pas Blade Runner ment effrontément.

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Soleil Vert (Make Room! Make Room!) & Soleil Vert (Soylent Green)

Soleil Vert (Make Room! Make Room!) & Soleil Vert (Soylent Green)

Harry Harrison
& Richard Fleischer

Nous sommes bien proches de 2022. Et, justement, peut-être est-il temps d’ouvrir les yeux sur notre avenir.
Je crois que si je devais tenter de vous convaincre de lire et de voir les deux oeuvres du jour, c’est peut-être une des catchlines que j’utiliserais. Mes professeurs et autres maîtres de conférence de la faculté se moqueraient bien d’une approche aussi pauvre mais qu’importe, leurs esprits étriqués ne liront jamais ces lignes.

Pour fêter l’énième résurrection de la Faquinade, il fallait bien marquer le coup et s’attaquer à un gros morceau, histoire d’essayer de s’auto-convaincre qu’on est toujours dans le coup. Un peu comme ces jeunes vieux qui essaient de se persuader qu’ils sont toujours jeunes et se niquent un genou en sautant d’un trottoir. Un naufrage, la vieillesse, j’vous jure.

Nous revoilà donc avec l’envie de recoller les morceaux d’un ensemble si complexe qu’il a dépassé son cadre initial de façon tellement spectaculaire qu’on ne saurait aujourd’hui, sauf à s’y méprendre, trouver 3 personnes dans la rue qui soient du même avis sur le propos.

La question est donc : quel est le mien ? Eh oui, au final, ici bas, il n’y a qu’un seul avis qui compte, celui de los Faquinos Niños.

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Nouveaux Millénaires : jamais nom de collection n’aura mieux collé. #JoyeuxSiècle !

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