Alex Nikolavitch

Colloque du Héros 2017 – Campbell en question (Dimanche)

Colloque du Héros 2017 – Campbell en Question (Dimanche)

Méninge Faquin

La première édition du Colloque du Héros a donc eu lieu les 29 et 30 avril derniers lors de la sixième édition du merveilleux festival des Intergalactiques de Lyon. Nous y avons exploré, au travers de 7 conférences successives, la façon dont se comportaient les héros, classiques ou non, tout en questionnant le modèle du monomythe campbellien (brillamment expliqué ici autour de Fillon [j’adore ce lien], me demandez pas pourquoi).

Bref voilà la seconde partie des interventions du premier Colloque du Héros : Campbell en question.

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Vil Faquin : Lancelot et fils.

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Interview d’Alex Nikolavitch / 13.2.17

Interview d’Alex Nikolavitch / 13.2.17

Présentation

Bonjour, t’es qui ? Alex Nikolavitch. Ce qui est essentiellement un personnage fictif, d’ailleurs. J’ai un vrai nom, que mon banquier et les écoles de mes mômes utilisent toujours, mais y a plus qu’eux. J’ai même fait de vrais métiers, dans le temps. Et puis ça m’a gavé et j’ai reformaté le bazar. Et le jour où je reformate encore pour devenir un super-vilain, mon nom sera Lex Lavitch, au fait [ndlf : double initiale, y’a un côté Stan Lee, là, non ?]. J’attends d’avoir perdu mes derniers cheveux et je me lance.

Ca va ? J’veux dire la vie, la famille ? On fait aller. Mes mômes trouvent que papa fait un métier cool, donc c’est bien.

Et sinon, tu as un vrai métier ? C’était y a longtemps, y a prescription. J’en ai même eu plusieurs, d’ailleurs. Ça a été de technicien de laboratoire et employé de pharmacie à agent de sécurité en passant par libraire, rédacteur de catalogues/dicos, journaliste dans une agence de presse photo, un peu d’animation radio, inventoriste…

Bon, j’aurais bien mis une photo classe d’une interview sur canapé, à la fraîche. Mais j’aime pas trop le contact humain. Voilà donc une compensation papier.

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Edito 4.17 / Alex Nikolavitch

Courroies de transmission

[ou des rouages de la translatio studii]

Certaines choses sont tellement évidentes, tellement ancrées qu’on ne les questionne plus. Des noms, des mots, de constructions verbales ou visuelles qui se sont transmises sans trop bien qu’on sache comment et qui ont fini par se sédimenter tranquillement dans les habitudes mentales.

On connaît par exemple le cas du pouce levé ou baissé des empereurs romains. C’est pour nous un signe évident et connoté historiquement. Qui n’a, pour ce qu’on en sait, jamais été employé par les romains mais qu’on peut faire remonter aux peintres dits « pompiers » (notamment Gérôme) qui avaient besoin d’un élément visuel directement explicite et compréhensible pour leurs toiles représentant des combats de gladiateurs. Par la suite, les films du genre peplum ont recyclé l’image, et elle fait désormais partie de notre boite à outils de clichés, au même titre que le supplice de la planche chez les pirates (oui, ça n’a pas existé non plus) ou le roi qui se balade en permanence avec sa couronne sur la tête pour qu’on sache que c’est le roi. On n’évoquera qu’en passant le parler médiéval façon Jacquouille La Fripouille, fabrication de romanciers ayant vécu cinq à huit siècles après leurs personnages.

D’ailleurs, puisqu’on parle de langage, il en va de même avec nos habitudes dans ce domaine. Beaucoup de nos expressions sont arbitraires et tellement courantes qu’on ne les remet plus en question. Vous savez « sabler le champagne », vous ? Moi, pas. Par contre, « sabrer le champagne », oui. Mais c’est la première expression qui s’est imposée, Dieu sait pourquoi. Sans doute que la deuxième faisait trop cosaque (et donnait de mauvaises idées à des maladroits. J’avais un copain qui arborait une cicatrice très virile au visage à cause de ce genre de plaisanteries).

Dans le même ordre d’idée, le mot prophète ne signifie pas « voyant », au départ, pas plus qu’apocalypse ne veut dire fin du monde. Je vous laisse chercher le sens réel de ces mots.

Cachez ce pouce que l’on ne saurait voir. #cépahisto

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News 23 / 14.3.17 / Colloque du Héros & Intergalactiques

Hugh,

Ici Vil. Cela fait un bail que je n’étais pas venu vous parler directement et, pour cause, j’ai été pas mal occupé. D’abord l’ouverture de Terra Ludica, ma boutique de jeu sur Dijon – j’en avais déjà parlé dans la News 22 de septembre dernier mais l’ouverture a eu lieu mi-novembre -, et ensuite parce qu’il a bien fallu lancer le bousin et bosser comme un fou.

Mais, si j’ai gardé un rythme de lecture toujours convenable, j’avais du mal à venir en rendre compte en ces lieux. Cela s’explique tout simplement parce que j’étais sur un projet un peu plus grand. Non, il ne s’agit pas déjà du Prix Exégète – il va falloir encore un peu patienter, habiles lecteurs -, mais bien de la concrétisation – ENFIN ! – d’un projet déjà deux fois avorté – voir – : le Colloque du Héros !

Ce dernier aura lieu lors du prochain festival des Intergalactiques de Lyon les 29 et 30 avril prochains !

Colloque du Héros ma gueule. #maskagaz

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News 21 / 30.8.16 / Résultat Prix Exégète 2016

Hugh,

Ici Vil. Deux mois après l’annonce et 30 jours après le début des votes publics, nous revoici donc avec un nouveau billet afin de conclure la formidable épopée 2016 du Prix Exégète et pour symboliser la rentrée de La Faquinade.

Avec plus de 600 visites uniques et près de 200 partages directs, l’édition 2016 continue sur la bonne lancée de celle de 2015 avec notamment 345 votes lancés sur l’application dédiée.

Mais comme vous n’êtes évidemment pas bigleux, habiles lecteurs, vous aurez déjà aperçu ci-dessous que le Lauréat 2016 du Prix Exégète est :

PIGEON, CANARD ET PATINETTE, par Fred Guichen.

Résultat du Prix Exégète 2016 !

Résultat du Prix Exégète 2016 !

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