Estelle Faye

News 15 / 21.7.15 / Résultat Prix Exégète

Hugh,

Ici Vil. Cela fait 20 jours, dans la précédente news, je vous disais un grand merci et vous annonçais que, pour son premier anniversaire, La Faquinade lançait la première édition de son prix annuel : le Prix Exégète, un prix qui souhaite récompenser le sens et le fond.

Pour une première édition, l’engouement a largement dépassé les attentes que je m’étais fixées : plus de 315 partages sur les réseaux sociaux, plus de 500 vues sur l’article et, au final, quelques 102 votants. Du délire.

Alors, afin de faire les choses correctement, il convient de ne pas vous faire languir davantage, de toute façon vous avez déjà vu l’image ci-dessous.

Le Vainqueur du Prix Exégète 2015 est :

LA ROUTE DE LA CONQUÊTE, par Lionel Davoust

La Route de la Conquête et sa superbe couverture

La Route de la Conquête, de Lionel Davoust, et sa superbe couverture sublime de François Baranger, remporte le Prix Exégète 2015.

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News 14 / 29.6.15 / Prix Exégète 2015

Hugh,

UN AN. La Faquinade fête son premier anniversaire en ce mercredi premier de juillet 2015 !

Vous rendez compte ? C’est dingue. 20 500 visites en même pas un an, 100 articles et 840 commentaires, 272 abonnés, les chiffres nous donnent le tournis et sont devenus bien trop importants pour être conceptualisés par un esprit aussi faible que celui du Vil Faquin, pour ne citer que lui. Mais, globalement, le premier juillet 2014, jamais nous ne nous serions attendus à un tel succès. Et ce succès, il est avant tout de votre fait. Alors je vous dis, à tous, un MERCI.

Mais si nous sommes réunis en ce jour, c’est en raison d’un autre événement. En effet, et les petits facétieux qui lisent les titres des articles l’auront déjà compris, La Faquinade, après y avoir longuement réfléchi, décernera dès son premier anniversaire, et à chacun d’entre eux par la suite, un prix littéraire : Le Prix Exégète ! Avec un visuel qui claque.

Pour en savoir plus, il vous suffira de lire la suite, juste en-dessous. Et il y a aussi la Tombola.

RESUTAT DU PRIX EXEGETE

Affiche par Gaths Design.

Affiche par Gaths Design. A diffuser ardemment sur les réseaux sociaux et dans vos rues.

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Interview d’Estelle Faye / 6.12.14

Interview d’Estelle Faye.

Billets à lire : Edito,
Porcelaine &
Un éclat de Givre.

Présentation

Bonjour, t’es qui ? Avant tout je suis une grosse lectrice. Mais j’ai fait beaucoup de choses dans ma vie et mon parcours est plutôt non-linéaire, comme beaucoup dans le métier (rires). Je suis une ancienne comédienne, dramaturge [note de la Faquinade : une pièce chez l’Harmatan] et chef de troupe (à mon petit niveau). Comédienne dans l’âme, j’aime les costumes. J’ai grandi et passé toute ma vie en banlieue parisienne. J’ai plusieurs fois essayé de la quitter, de quitter Paris, mais il existe entre elle et moi une sorte de relation amour/haine que je ne m’explique pas et je n’arriver jamais à la quitter pour très longtemps. J’adore l’océan. Et les romans de marine. J’ai également baigné dans le court métrage ; et par nos réalisations nous faisons une véritable déclaration d’intention : « oui, le cinéma fantastique en France, c’est possible ! »

Des dédicaces, partout. Parce que les dédicaces c'est bien. Et qu'en plus elles sont personnalisées et accompagnées d'un petit tampon !

Des dédicaces, partout. Parce que les dédicaces c’est bien. Et qu’en plus elles sont personnalisées et accompagnées d’un petit tampon !

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Edito 12.14 / Estelle Faye

 Qu’est-ce que l’espoir en SF ?

(ou : revoir Alien avec ma cousine de 17 ans)

 

Il y a une question qui, de temps à autre, ressurgit dans l’actualité du petit milieu de la SF française, comme ce vieux ballon blanc nacré qui revient toujours cogner contre la berge du lac artificiel des Buttes Chaumont : celle  de l’espoir en l’avenir, de la science-fiction positive, optimiste…  Question qui bien souvent génère des polémiques diverses, allant du simple « est-ce scientifiquement crédible ?  » jusqu’au plus borderline « est-ce politiquement correct de fantasmer des avenirs meilleurs ? « .  Je ne vais pas tenter de répondre à ces questions ici, je ne vais même pas juger de leur pertinence, mais plutôt essayer, un instant, de cerner quelques traits de l’espoir en SF.

Avant même de l’écrire, j’ai pensé à mon roman Un Eclat de Givre comme à un post-apo positif, ou du moins un « post-apo pas glauque ».  Un post-apo où même après la catastrophe, l’humanité parvient non seulement à survivre, mais à se reconstruire, au final à vivre. Et le monde redevient un terrain d’aventures. Un roman freak show, gouailleur et solaire, voilà ce que j’ai voulu écrire. Ce que j’ai écrit, j’espère. Et pourtant, il y a quelque chose, au coeur de Givre, qui m’a échappé, qui s’est insinué là presque malgré moi. Une mélancolie, une nostalgie qui n’est pas un regret du passé, mais plutôt de ce que le futur aurait pu être, de certaines promesses non tenues. Et pourtant j’aurais envie de vivre dans le monde de Givre, j’avais vraiment voulu créer un futur plein d’espoir – bon, un espoir à ma manière, qui a plus traîné ses guêtres sur des petites scènes de théâtre que dans des bars chics sur les Champs Élysées. Est-ce que c’est suffisant ? L’espoir que le monde continue, et même qu’il devienne plus intéressant à vivre, est-ce un horizon assez large pour la SF aujourd’hui ? N’a-t-on pas envie de voir plus grand ?

« Avant même de l’écrire, j’ai pensé à mon roman Un Eclat de Givre comme à un post-apo positif, ou du moins un « post-apo pas glauque ». »

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Porcelaine

Porcelaine – La légende du tigre et de la tisseuse

Estelle Faye

Dans l’article sur Un éclat de Givre, je signalais la volonté inébranlable d’une collègue libraire trop zélée qui me tannait avait Porcelaine quasiment quotidiennement. Le fait que j’aie voulu chroniquer Un éclat de Givre avant Porcelaine n’a fait qu’empirer les choses et je m’en suis trouvé à deux doigts d’appeler le 119, harcelé que j’étais de remarques désobligeantes, qui sur mon facebook, qui par téléphone, qui oralement à la librairie. Je n’en pouvais plus et, sous la pression dictatoriale, j’ai finalement craqué et lu le livre en question.

Et putain que j’ai bien fait. Alors avant de commencer à parler du bouquin et de son contenu ainsi que de l’auteure, je vais juste préciser un élément. Porcelaine est un conte. Il se présente comme un conte chinois et doit être appréhendé en tant que tel, nous y reviendrons. Non, j’dis ça parce que je m’étais bien foiré sur Un jour la guerre s’arrêta de Pierre Bordage. Enfin, foiré… Disons que la recette du conte n’avait pas prise et que je m’étais emmerdé. Mais là, c’est pas l’cas. Là, c’est bien.

On voit ici la très jolie illustration de couverture d'Amandine Labarre et le rabat pratique qui la poursuit.

On voit ici la très jolie illustration de couverture d’Amandine Labarre et le rabat pratique qui la poursuit.

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