Le Panama ou les Aventures de mes sept oncles
Blaise Cendrars
Vous savez l’affection que le porte à un certain courant de la littérature de guerre : le courant anti-guerre, justement. Je dis littérature de guerre car, dans la lignée des Jaurès, cette littérature aurait eu bien des difficultés à exister si ce n’était de l’abomination de la guerre. Génération spontanée d’écrivains qui se définit en réaction aux horreurs de la guerre, issus de différents pays, de différentes cultures, mais tous d’accord. C’est la génération des Henri Barbusse, des Ernest Hemingway (voir L’Adieu aux armes) et des Blaise Cendrars.
Vous savez également que j’ai une affection toute particulière pour Cendrars, dont j’avais déjà évoqué son merveilleux poème épique L’Or – paraphrasé ici -, que j’avais pu lire étant plus jeune sans jamais avoir eu l’occasion d’approfondir. Alors, un beau jour de janvier, alors que j’avais dans les poches une partie des étrennes des fêtes de fin d’année, et que je passais par une bonne librairie de mon voisinage, La Voix au Chapitre – dont le patron a eu récemment sur France 3 quelques très justes et optimistes mots sur le marché du livre -, je trouvais dans le rayon poésie une magnifique édition d’un texte que j’avais possédé de façon parcellaire plus jeune.
Et vous savez – oui, je manque d’originalité dans ma paragraphie – que j’aime les belles éditions. D’autant que celle-ci est particulière. Alors, pouf pouf, comme dirait Desproges, voilà-t-y que voilà-pas : Le Panama ou les aventures de mes sept oncles.