Cheval de Guerre (War Horse)
Spielberg #2
Steven Spielberg
Cet article fait suite à Jurassic Park et préfigure Empire du Soleil et Indiana Jones 4.
Avec Jurassic Park, nous nous sommes attaqués à un sacré monument du cinéma, Steven Spielberg. Le terme monument n’est d’ailleurs pas forcement adapté, le bougre étant toujours en activité et toujours aussi intéressant. Il est clair que quand on pense au concept, ou au métier de réalisateur, l’image et le nom de Spielberg viennent presque toujours en tête, et ce pour beaucoup de générations. Les films comme E.T, Indiana Jones, ou encore Les Dents de la mer et les productions Amblin ont profondément marqués le public et la culture populaire, ainsi qu’ouvert une nouvelle aire du cinéma de divertissement. Plus tard, c’est l’enchainement de La Liste de Schindler et Jurassic Park, puis Il faut sauver le soldat Ryan, Amistad et Le Monde perdu qui ont transformé Spielberg en légende. Celui qui représente le mieux Hollywood dans toute sa grandeur, sa mégalomanie et surtout possédant la capacité à enchaîner films de dinosaures et d’aventurier, et films sur la Shoah avec le même talent. C’est aussi la période ou Spielberg a été oscarisé (deux fois) et ou il n’était plus considéré comme « juste » un maestro du divertissement.
A la suite du décevant Indiana Jones et le royaume du crâne de Cristal – moi je l’aime bien, mais arrêtez de me lancer des pierres -, Spielberg a passé trois années à produire mais sans réaliser. Puis en 2011 et 2012, il nous a offert trois films forts différents, coup sur coup. Les Aventures de Tintin et le secret le la licorne, prouesse technique et divertissement vintage de haute volée, suivis de notre film du jour, Cheval de Guerre et enfin de Lincoln – et là c’est le Vil Faquin qui adore -, portrait du célèbre président. Si Tintin et Lincoln ont fait couler beaucoup d’encre, en bien comme en mal, Cheval de Guerre est passé relativement inaperçu, malgré beaucoup de publicité et le nom de Spielberg. Mais ce n’est pas le film en lui-même qui n’a pas rencontré son public (la réception étant plutôt bonne, voir très enthousiaste), mais le projet qui a de quoi laisser dubitatif, et n’a pas emballé pour le coup.
Cette affiche est belle. Niaise ? Romantique ? Ouais aussi. D’où le manque de réception du public.
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