News 11 / 7.1.15 / Charlie est mort… VIVE CHARLIE !

Charlie est mort… VIVE CHARLIE !

Je me présente aujourd’hui devant vous avec un triste cinquantième billet aussi penaud que peiné. Car aujourd’hui, nous sommes tous un peu Charlie, au fond.

Nous sommes Charlie.

Nous sommes Charlie.

Avant de publier cet article, j’ai longtemps hésité. Devais-je rajouter au battage médiatique autour de l’événement ? Devais-je moi aussi créer mon petit buzz malsain en brassant du vent ? Un jour dramatique comme celui-ci où l’on assassine la voix des hommes libres sous les balles d’un régime de peur et de haine ignorante, un jour dramatique comme celui-ci où l’humour est sauvagement sacrifié sur l’autel de l’intégrisme, un jour dramatique comme celui-ci où s’éteignent tant d’étincelles dans nos cœurs arides est-il un jour décent pour publier nos billevesées.

Je pense humblement que oui. Car c’est également un jour sur lequel le Soleil se lève, où la solidarité, partout fait face à l’agression, où le soutien et l’union l’emportent en vue d’une cause commune. C’est pourquoi je veux passer ce message que je vous enjoins à propager :

« Amis journalistes, je vous invite tous à ressortir et arborer les unes de Charlie Hebdo dans les jours à venir ! Parce qu’une caricature est un acte civique, libre et non agressif ! Ne jouez pas ce jeu là !

Ne laissez pas la République poser le genou ! Citoyens, répondez, unis ! »

Tignous n'aura jamais été si ironique.

Tignous n’aura jamais été si ironique.

Au-delà d’avoir perdu des humoristes, dessinateurs, économistes, journalistes, policiers de talent, la France a également perdu une voisine un oncle, un frère ou une cousine. Elle a perdu une partie d’elle même en étant attaquée aussi veulement. J’ai également, tout comme Gaths, l’ami graphiste qui a réalisé notre bannière, perdu une inspiration qui m’a accompagné pendant presque 10 années de ma vie. Ne nous laissons pas submerger par le chagrin, n’amalgamons pas et allons de l’avant.

« Je n’ai pas peur des représailles. Je n’ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. ça fait sûrement un peu pompeux, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux. »
Charb en 2012.

La réponse doit être ferme, implacable et rapide, mais républicaine.

Vil Faquin.

Vous pouvez aussi consulter Les Enfants de Cabu, un texte qui m’a permis d’exorciser mon deuil et La Fin du voyage, qui sera utile après novembre, croyez-moi…

12 commentaires

  1. Oui, ne nous laissons pas envahir par tant de haine, d’abandon et d’égoïsme. Nous sommes dans un pays libre et le droit d’expression existe. Oui, peiné par tout ces drames et toutes ces injustices. Allons de l’avant sans oublier tous les efforts et le travail de Charlie et son équipe.

  2. Que dire de plus à part vouloir partager mon écoeurement avec le plus grand nombre !!! Aucune « religion », ou supposée comme telle, n’exige de devoir effectuer pareils actes … AUCUNE EXCEPTE CELLE DU DIABLE ! Ceux que je remercie aujourd’hui sont tous ces gens qui, quel que soit le pays, la région ou la ville, se sont réunis comme de vrais résistants pour rendre HOMMAGE A TOUTES CES PERSONNES ASSASSINEES GRATUITEMENT ! VIVE NOTRE LIBERTE !!!!!!!!!!!!

  3. j’aime tant la France et j’ai suivi avec vrai douleur toute la vicissitude.Je me demande:que penseront-ils,ces assassins qui croyaient de mourir comme heros et de se retrouver en Paradis,maintenaint que ils se découvrent ,au contraire,à la presence du vrai Dieu que leur annoncie que ils sont vivant pour toujours oui,mais seulement pour souffrir pendant les siecles etérnels

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