Hugh,
Ici Vil. Après un anniversaire en trombe et quelques vacances méritées, La Faquinade est revenue, plus furieuse que jamais, en août, avec un mois consacré à la nouvelle dont nous ferons le bilan juste après.
Mais d’abord, comme cela semble être la coutume un peu partout, voici venu le temps d’annoncer un événement de rentrée ! Et cette année, ce sont les laineux Moutons Electriques (facebook) qui s’associent à La Faquinade pour vous proposer de remporter trois exemplaires du dernier Dominique Douay : La Fenêtre de Diane (voir la page éditeur).
Que faire pour cela ? Rien de plus simple ! Répondez à la question suivante :
Vous êtes dans le jury du Prix Exégète 2016, que dites-vous pour justifier votre vote pour Dominique Douay ?
Vous avez une semaine pour répondre en commentaire de cet article, puis nous choisirons les 3 réponses les plus intéressantes/cocasses et paf ! On aura trois gagnants !
« Aux confins de la galaxie dérive une planète artificielle, Le Livre, dont la fonction est de conserver, tout au long de ses interminables galeries que parcourent les marques-pages, l’histoire de toutes les Terre qui composent la Protée.
Ces déplacements ne sont cependant pas sans risques : en témoignent les fantômes errant dans les profondeurs du Livre, voyageurs imprudents ou intelligences artificielles. Je m’appelle Gabriel Goggelaye et je vis bien longtemps avant qu’on ne découvre Le Livre. Pour moi, il y a une Terre et une seule. Des personnages fantomatiques, il m’arrive d’en voir. Certains obéissent à la Voix, d’autre pas. En face de mon bureau, il y a une fenêtre, et derrière cette fenêtre, il n’y a rien. Un jour, je briserai l’une des vitres et je pénétrerai dans ce lieu qui n’existe pas. »
En tout cas nous on l’a commencé et on vous conseille de vous y jeter !

« Vous êtes dans le jury du Prix Exégète 2016, que dites-vous pour justifier votre vote pour Dominique Douay ? » Répondez en commentaire et gagnez ce livre remarquable !
Si vous arrivez à ce stade de l’article et que vous n’avez pas encore répondu à la question ci-dessus, je crains que vous soyez en train de passer à côté d’une occasion réelle de gagner un vrai petit joyau ! M’enfin, à vous de voir, habiles lecteurs !
Revenons donc sur notre événement du mois d’août : Août – Nouvelles coûte que coûte !, et dressons-en, comme l’an passé, un bref bilan :
- Le Programmeur de mémoire, de Jessica Brody,
- Star Ouest, anthologie d’ImaJ‘nère,
- La Montagne sans nom, de Robert Sheckley,
- Serpentine, de Mélanie Fazi,
- Bienvenue à l’I.E.A., de Christian Hibon et Philippe Gindre,
- Un rêve mandarine, de Francis Valéry.
Sans oublier, bien entendu, le Mot des Pros qui était réservé ce mois-ci à l’anthologiste de Rivière Blanche Philippe Ward qui nous a livré un édito et une interview des plus intéressants !
Ce qui nous fait 2 billets d’un éditeur et 6 articles de la part de votre serviteur, pour pas moins de 34 auteurs ! Un bon ratio, non ? Le tout pour environ 1400 visites/sollicitations dans le mois. Cela m’étonnera toujours de voir que vous autres, fûtés lecteurs de littératures de l’imaginaires, laissez toujours une grande place dans votre coeur pour la nouvelle, une forme si délaissée par ailleurs !
Enfin, vous l’avez probablement remarqué, un septième article et un trente-cinquième auteur se sont glissés, l’air de rien. Et puis, last but not least, le premier billet des Carnets de Lecture du Faquin, qui vous feront découvrir chaque mois, en réécriture, des ouvrages fondateurs. Pour cette première sortie, c’est à Jack London que vous avez eu à faire, et son Fils du Loup ; le but étant d’assembler les mots de l’auteur et ceux du lecteur dans une fiction-mêlée créant un texte nouveau, mais toujours dans le même esprit, relatant ainsi le cheminement du lecteur dans le texte. Si l’idée vous plait, faites-le savoir. Si elle ne vous plait pas, idem. Dans tous les cas, quelques soient les conseils, je suis preneur !
Et maintenant. What’s next? Très juste et raisonnée demande que vous avez là, jeunes gens. Alors je vais y répondre, oui, je vais le faire. Tout de suite.
Or donc, vous le savez, l’an passé, le mois d’octobre était consacré à la rentrée universitaire et, donc, à la lecture d’essais, avec la Rentrée des Cartables. Eh bien, de ce côté-ci, pas de changement.
Ce qui change, par contre, c’est ce mois de septembre. Outre le retour en force du Lemming Affranchi avec une interview dès ce samedi, ce mois de septembre sera consacré aux auteurEs. Paf paf ! Ce septembre, c’est A tire d’Elles !
Alors, heureux ?
Vil Faquin.
Pourquoi voter Dominique Douay ? Pour plein de raison.
1) Ses titres. Un mec qui nomme son roman « La vie comme une course de char à voile », c’est splendide, et ça me fait penser à Jarry « La passion considérée comme une course de côte » (un texte fou lui aussi)
2) Parce que André va m’en vouloir de pas voter pour ses livres deux ans de suite, et que je tiens à garder de bonnes relations avec les gens que j’estime…
D’autres raisons ?
Tu es un vendu. Mohaha !
Parce que l’espace-temps ça reste un classique, mais même les thèmes classiques son régulièrement revisité de façon bluffante. Je retiens aussi deux termes du résumé : « Protée », qui présage la reprise, au moins symbolique, d’un mythe pas forcément évident ni très courant (de mes expériences de lecture) ; et « Goggleaye » qui me fait bien marrer et m’évoque une image hilarante du héros. Un livre qui peut faire rire et réfléchir, que demander de plus ?
Que demander ? De gagner ledit bouquin ? 😀
Mince. Démasquée.
Mais de rien madame 😀 !